La biologosomatique

Une psychanalyse du futur

 » Toute maladie est un langage. Elle répond à un code précis d’incarnation des mots porteurs de nos maux. Ainsi, nos maladies ne sont plus insensées, et nous pouvons désormais les entendre et nous entendre. Pour cela, il faut davantage prêter l’oreille aux sons des mots exprimés par l’individu malade, car ils traduisent le sens de ses maux. En effet, ces maux exhibent par l’intermédiaire du corps, les conflits de programmes entre le surmoi et le moi. Cette inhibition se réalise par la crainte, mémoire d’une peur non affrontée, ancestrale et primitive enfouie en chacun de nous dans la mémoire collective et transmise par générations. Les maux ne sont que de l’information non verbalisée et restée encore inconsciente et enfermée dans les sous-couches de l’être incarné et que les stigmates de son corps révèlent. »

Dr Christian Dufour
« Entendre les Mots qui disent les Maux »

La Thérapie d’écoute biologosomatique dite : ( BLS ) se propose d’étudier et de traduire le langage sous forme de « psychanalyse des mots » ou encore, résonance de l’âme en tant que Verbe sorti de son contexte conventionnel et social et utilisé comme  » médiateur de l’être « .

C’est une psychanalyse du son… biologosomatique
ou ( méthode B.L.S )

Bio = la vie
Logos = la parole
Soma = le corps

SOIGNER, C'EST RELIER CHAQUE ÊTRE À L'ORDRE DU MONDE ET À L'UNIVERS

Cette relation se réalise par le langage, seul vrai moyen de communication humaine, un langage double, conscient et non-conscient dont le conditionnement doit questionner l’analyste. Le langage, cette énergie/verbe, appelée aussi communication ne se crée qu’en prenant conscience de l’intégrité de chacun en tant qu’Univers parlant, ou encore : être de parole, verbe incarné. Il n’y a qu’un pas entre l’être et la lettre…Ainsi, l’humain devient lettres en mouvements et en sons qui sont comme es (structures sonores) projetées dans l’espace.

« Grâce à la découverte d’un « protolangage » construit d’unités sonores mais non conscientes formant un code proche d’un langage originel Universel, on peut décrypter comme des hiéroglyphes nos mots conventionnels. Ainsi, à partir des onomatopées des émotions refoulées et de la douleur, on assiste maux à mots, à la découverte d’une langue archaïque enfouie dans notre cerveau droit, la fameuse « Grundsprache » que Freud analysait dans les rêves. En acoustique, la nature vibratoire du son est aussi inscrite dans les mots. C’est alors que dans l’expérience langagière encore inconsciente chez l’individu, se dessine la naissance du signe verbal, motivé et symbolique, issu du mariage de la géométrie de l’environnement perçu par le cerveau droit avec les bruits du monde, le tout, sous l’orchestration des émotions. »

Comme nous l’explique le Dr Christian Dufour après 30 années de recherches sur le sujet : « Notre corps est un véritable livre symbolique dont nous pouvons lire les maux pour nous en délivrer, et il est du rôle essentiel du psychanalyste de le détecter et de l’analyser par la technique d’écoute des mots à travers les maux que notre langage/verbe transmet inconsciemment en parlant.

La voix et le souffle sont des facteurs déterminant donnant des indices sur l’état de santé du patient en souffrance. C’est ainsi que le dénominateur commun : souffle / voix /verbe mettra à nu, comme une carte génétique personnelle, les problèmes et les blocages du patient, et cela, par un processus quasi archéologique descendant au centre de l’intime » : c’est la BIOLOGOSOMATIQUE.

La révélation du langage de l’inconscient qui fait la lumière sur notre hémisphère droit non-conscient (cerveau mère de l’esprit, trop longtemps dans les ténèbres) et sur la genèse de notre langage est une étape décisive et révolutionnaire, vers une biologisation du mot reliant le soma à un langage biologique. Elle est source créatrice d’une nouvelle thérapie axée sur le Verbe en tant qu’énergie essentielle, fondamentale et vibratoire au sein du vivant. Appelons-la : thérapie sonore ou psychanalyse du son.

Cette démarche de conscience est à prendre en compte à l’heure actuelle, sachant que le facteur humain est symboliquement et énergétiquement le centre gorge planétaire et est invité à mettre à jour sa parole, sa voix et ses mots en résonances avec ses divers corps et champs vibratoires dans l’univers. Le Verbe en conscience devient alors chez l’émetteur et le récepteur à travers sa station verticale, le principe médiateur qui nettoie la part inconsciente de l’être en évolution et corrige même son histoire via la communication transgénérationnelle. Le langage devient alors une expérience unique et la condition principale au bon équilibre homéostatique de notre système biologique dans l’espace et le temps.

« Par l’écoute biologosomatique, l’analyse consiste à dénouer le fil, non pas des mots et de leurs sens conventionnels, mais de la chaîne des signifiants, dont les noeuds sont les codons archétypaux de la langue. C’est dans un état, faisant appel à la conscience phonémique que le décryptage peut avoir lieu pour l’analyste. En effet, c’est dans un niveau d’abstraction élevé de la résonance verbale que le psychanalyste confirmé aura la capacité de traduire les phonèmes, de les analyser sous un autre angle, a les manipuler tout en les combinant suivant la règle musicale des mots. Ce qui formera un autre système de traduction du signal sonore et verbal, un décryptage nouveau de l’inconscient… »

Ainsi, l’âme vibrante et sonore en tant que souffle de vie au sein de l’être humain en voie / voix de verticalisation, laisse alors passer les forces signifiantes et devient médiateur inconscient d’un tout autre langage Divin et Universel qui coule dans sa bouche à son insu. Le « SON ORIGINE » est à ce moment perçu et entendu comme terreau par lequel l’analyste va pouvoir décrypter le langage source.

Le Verbe dans l’homme créateur de ses mots : l’Homme-verbe en vérité et en présence de ce que « je suis  » : « et le Verbe se fait chair… » et s’incarne dans la matière vivante, dans la réalité.

« Le but de toute guérison (guéri/son), nous dit Hildegarde von Bigen est de rétablir la circulation de l’énergie curative entre l’âme et le corps. Ce processus requiert de savoir reconnaître la vérité, c’est à dire de pouvoir déceler les facteurs spirituels de risques derrière les différentes maladies. Afin de pouvoir vraiment guérir, c’est à dire en âme et en corps, nous devons découvrir la vérité quand à notre âme… » et la direction qu’elle est venue prendre dans la matière.

Découvrir la vérité sur l’état de notre âme débloque un flot d’énergie curative, si bien que nos conflits cèdent du terrain de façon toute naturelle.

La mission du thérapeute de demain, par la grâce du nouvel instrument de décodage phonétique qu’est la Psychanalyse du son, doit s’orienter vers la découverte du sens des mots/maux pour libérer l’humain de sa soumission et l’aider à mener à bien sa vie et créer un nouveau futur.

L’Univers est vibratoire et l’être humain n’est que le canal a la propagation consciente du Verbe utilisé comme énergie et, faisant le pont et le lien entre l’extérieur et l’intérieur. Reste à lui d’intégrer la puissance du son émetteur et d’en faire bon usage pour son évolution dans le monde et parmi ses semblables. Sur le chemin de l’Hominisation : le chemin de l’Homme en tant que Verbe créateur – il devient autonome !

Partant du fait que la mesure d’une valeur naturelle varie de manière ANALOGUE à la source, ce type de psychanalyse est totalement fondée sur le rapport entre le patient et l’analyste dans sa dimension holistique à recevoir le Verbe et le message sonore.

Une étude et un rapport vibratoire sur plusieurs plans simultanés prenant en considération la dimension Universelle et cosmique de l’individu/patient, lui-même relié à la dimension Universelle de l’analyste, son éthique : du Grec « étikos » voulant signifier : naturel et évolutif, en quelque sorte : sa part spirituelle en mouvance constante et réceptive dans le champ d’une conscience évolutive et toujours régénératrice. Bien au-delà du thérapeute qui écoute : c’est tout l’univers qui écoute…

Dans cette nouvelle dimension d’analyse, l’interface entre le patient et l’Univers auquel il se réfère et dans lequel il est intégré est alors matérialisée. L’analyse dissoute dans l’abstraction de l’ego qui n’a plus à nécessité se transforme en synthèse d’écoute sur un plus haut degré. Nous retrouvons l’analyste lui-même en tant qu’écoutant et récepteur du Verbe dans toute sa dimension espace-temps, toute sa dimension cosmique et intelligente. En effet, l’analyste agissant comme coéquipier et collaborateur incarné, devient en quelque sorte un canal d’écoute et interagissant sur les sept plans de conscience en accord avec la matrice Universelle, la Source.

Cette démarche d’écoute et de réceptivité du signal devient un instant de Présence authentique et sincère à l’ouverture de l’Être. Le psychanalyste devient une sorte d’antenne et médiateur dans toute sa synchronicité. C’est ce que Sri Aurobindo appelait aussi : « la conscience de vérité », les sept niveaux de l’Être éclairés de par le centre générateur.

Cette analyse non-rationnelle et passive incluant la notion d’espace-temps à un instant T conçoit l’intégration du Verbe en tant qu’énergie vibratoire résonante et enregistrée dans le corps comme faisant interface à toutes les dimensions spatio-temporelles de l’être, je l’appellerai aussi : la conscience intuitive !

Informations/rendez-vous

Stéphane Maillard
06 67 22 41 45

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